Bilan & Témoignages : conséquences de la fin du moratoire CNIL sur la monétisation des sites

Depuis le 1er avril 2021, il y a eu un durcissement des contrôles du respect des réglementations qui entourent la protection des données personnelles des internautes.

C’est essentiellement grâce aux CMP que l’application de ces évolutions réglementaires ont pu être intégrées.
Puisque depuis cette date, elles doivent donner la possibilité à tout utilisateur de ne pas accepter l’utilisation de cookies et autres traceurs, avec des mécaniques de refus telles que “tout refuser” ; “continuer sans accepter”, etc. et cela sur le même principe que l’acceptation du consentement.

Or, ces changements ont provoqué des sueurs froides chez les acteurs de la publicité et du marketing digital. Notamment pour les éditeurs, avec la crainte que cette nouvelle UI engendre une baisse considérable du taux de consentement et donc de leurs revenus publicitaires.

Deux mois après la fin du moratoire, qu'en est il vraiment ?

SPOILER : Les éditeurs utilisant Sirdata CMP n’ont subi aucune perte de revenus !

Alors que, depuis le 1er avril 2021, le marché a subi une “chute du taux de consentement entre 10 et 20 points”, chez Sirdata les éditeurs n’ont pas vécu ce séisme.

Pour quelles raisons ?

Notre métier premier est l’Addressability (s’adresser aux bonnes audiences). Cela rend notre outil CMP unique sur le marché car nous sommes avant tout experts des solutions rendant optimum la monétisation et le ciblage publicitaire en fonction des choix de l’internaute.” déclare Julien Trani, co-fondateur de Sirdata.

Ainsi, bien que nous nous attendions tous au pire scénario, nous avons recueilli les témoignages des éditeurs utilisateurs de notre CMP confirmant notre expertise. Leurs témoignages assurent d’une part, qu’il n’y a pas eu de baisse du taux de consentement ou s’il y en a eu une, qu’elle était très faible, et d’autre part, malgré la mise en place des nouvelles exigences, qu’ils continuent à monétiser de la même manière qu’auparavant.

« Les stats de consentement restent finalement au même niveau qu’avant le 1er avril. Je suis agréablement étonné, le bouton « Continuer sans accepter » semble très peu modifier les habitudes des internautes. » Jean-Philippe Vigneron, Chargé de Projets chez Sofoot.com & Trashtalk.co

Découvrez dès maintenant les témoignages de quatre de nos partenaires, Grégory Wilmort, Co-fondateur de Ads4all/Le Parking, Cédric Kocher, Responsable webmarketing chez E-toxic, Antoine Govin, Co-fondateur de JDG Media et Rodolphe Milan, CEO de chez Dafont.

Chacun d’entre eux a accepté de répondre à nos questions sur l’évolution des taux de consentement et des revenus suite à la fin du moratoire.


Avez-vous constaté une baisse du taux de consentement depuis le 01 avril ?


Ads4all/Le Parking : “Depuis le 1er avril nous n'avons pas constaté de baisse significative, le taux de consentement reste toujours dans le même intervalle de variation en fonction des jours, et cela, bien que nous ayons ajouté le mécanisme de refus groupé sur le 1er écran de notre CMP, au même niveau que le choix d'acceptation groupé.
Nous pouvons le suivre au jour le jour au global ou par type de device dans l'interface de suivi mise à disposition par SIRDATA.”

E-Toxic : “Oui, une légère baisse a été constatée de façon globale, mais bien inférieure à ce que nous attendions. Le taux de refus est passé de 7,50% à 10,50% depuis le 1er avril. Nous constatons aussi que cette tendance du refus progresse de façon très légère, voire stagne à présent.”

JDG : “Non, nous n'avons constaté aucune baisse significative. Peut-être une très légère, mais rien versus ce qui était annoncé et attendu sur le marché.
Notre taux de consentement a même augmenté de 2020 à 2021.”

Dafont : “Non, aucune !”


Avez-vous été accompagné durant cette période de transition ?


Ads4all : “Nous avons effectivement été accompagnés par les équipes de Sirdata pour la mise en place de ces modifications.
Avant chaque modification majeure Sirdata communique en amont sur les différents changements à venir (mail, webinar...), ensuite des points sont proposés à leurs partenaires pour expliquer ces changements et leurs potentiels impacts plus en détail.
Les équipes Sirdata sont de plus rapidement disponibles en cas de besoin.”

E-Toxic : “Nous avons eu de nombreuses informations de la part de Sirdata : newsletters, contacts directs par e-mail avec leur équipe ou encore documentation disponible sur leur site web. Pour être transparent, j’ai laissé Sirdata gérer cette transition.”

JDG : “Oui, très bon accompagnement de Sirdata et de nos autres partenaires programmatiques comme Opti Digital.”

Dafont : “Oui, par Sirdata uniquement qui a tout géré.”

En plus de cet accompagnement de nos éditeurs, Sirdata CMP a toujours fait du respect de la réglementation et de l’accompagnement des internautes dans ses choix, sa priorité ! Ce qui se ressent directement dans le non impact de la fin du moratoire CNIL.

Avez-vous constaté des baisses de vos revenus publicitaires ?


Ads4all : “Nous n'avons pas constaté de baisse des revenus publicitaires, nos revenus sont stables, voire légèrement en hausse.
La bonne implémentation de la CMP et le bon conditionnement des TAGS sont des points primordiaux pour avoir les meilleurs revenus possibles.
Sans la bonne transmission du consentement aux différents partenaires publicitaires les revenus auraient fortement chuté.”

E-Toxic : “Alors oui, de légères baisses de revenus publicitaires, mais impossible de savoir si ces baisses sont causées par un taux de refus légèrement plus élevé, un nombre d’impressions en légère baisse ou encore des annonceurs réduisant leur investissement au vu de la période particulière actuelle.”

JDG : “En réalité, il y a deux sujets. Le plus impactant n’a pas été la fin du moratoire, mais plutôt la pandémie mondiale.
C’est donc compliqué de faire une analyse mois par mois. Il faudrait plutôt étudier cela sur des périodes plus étendues.
En tout cas, sur ces 6 derniers mois, nous ne constatons aucune baisse et même une augmentation notamment grâce à plus de deals en programmatique.”

Dafont : “Depuis l’année dernière, nous constatons une baisse due à la pandémie. D’un mois à l'autre, les revenus varient beaucoup selon les tendances du marché. Pour l’instant, nous ne constatons aucun impact sur les revenus lié au taux de consentement, nous attendons de voir à plus long terme.
Les utilisateurs risquent de prendre l’habitude de refuser pour se servir des CMP comme des adblockers.”


Quelles sont selon vous les raisons pour lesquelles le taux de consentement est resté stable avec Sirdata CMP ?

Ads4all : “Je pense que le point principal est que la CMP est simple dans son fonctionnement pour l'utilisateur. Tous les choix sont facilement accessibles et si l'utilisateur veut en savoir plus, toutes les explications sont données quand il rentre dans le paramétrage des choix.
De plus, l'utilisateur peut en permanence revenir sur ses choix et les changer, car la fenêtre de modification des consentements est en permanence accessible sur le site. C'est un élément qui doit rassurer l'utilisateur, il garde le contrôle en permanence car cette fenêtre de modification n'est pas difficilement accessible via différentes manipulations ou recherches complexes sur le site.”

E-Toxic : “Tout d’abord, je pense que c'est une question de visuel : entre la présence de 3 options et l’overlay empêchant l’accès au contenu sans interaction avec la CMP, cela amène de bons résultats.
Ensuite, je pense aussi qu’il y a une habitude persistante pour le moment conduisant les visiteurs à accepter les cookies pour accéder au contenu. Il faudra voir si cette habitude va diminuer dans le temps ou non.”

JDG : “Je pense d’abord à l’habitude des utilisateurs à consentir. Nous avons des internautes qui sont bien informés et qui consentent pour nous soutenir, que ce soit volontairement ou involontairement.
Le paramétrage technique de la CMP a aussi beaucoup d’impacts sur ces taux.
En tout cas, contrairement à certains autres sites, nous n’avons aucune volonté de bloquer l’accès à notre site lorsque nos utilisateurs refusent de donner leurs consentements pour l’utilisation des cookies.”

Dafont : “La durée du consentement permet aussi de ne pas avoir de baisses significatives d’un mois sur l’autre.
Nous avons aussi une partie de notre audience à l’internationale qui n’est pas soumise au RGPD.”

Ces retours d'expérience démontrent que seuls l’historique et l’expertise de Sirdata peuvent réellement apporter un outil indispensable pour tous les éditeurs soucieux de maintenir et d’améliorer la monétisation de leur inventaire.